CongoPeat Consortium. (2023). Value and vulnerability of the peatlands of the central Congo Basin. UNEP-WCMC. https://doi.org/10.34892/JCVV-1J28
In 2017, a Congolese-UK team of scientists discovered and mapped the world’s largest tropical peatland complex, in the central Congo Basin, covering an area greater than the size of England and Wales combined. These forested peatlands stretch across the Republic of Congo (RoC) and Democratic Republic of Congo (DRC), and store in their soils carbon equivalent to three years’ worth of global greenhouse gas emissions. The ecosystem is a refuge for threatened species, including the world’s densest population of western lowland gorillas. Around 5.5 million people live within or around the Congo Basin peatland complex, many of whom depend on peatland resources for their livelihoods. Since 2017, the original research team has grown to form the “CongoPeat network”, including additional scientists from universities in the DRC, RoC, UK and elsewhere. This collaboration has hugely increased our understanding of this ecosystem and its functioning, human impacts on the ecosystem and its value to the communities depending on it, though there is still plenty to learn. Here, we share our major findings and their relevance to the conservation of this fragile ecosystem.
En 2017, une équipe britannico-congolaise de scientifiques a découvert et cartographié le plus vaste complexe de tourbières tropicales au monde, dans le bassin central du Congo, dont la superficie dépasse celle de l’Angleterre et du Pays de Galles réunis. Ces tourbières boisées s’étendent de part et d’autre de la frontière entre la République du Congo (RC) et la République démocratique du Congo (RDC), et le carbone contenu dans leurs sols est l’équivalent de trois ans d’émissions mondiales de gaz à effet de serre. Des espèces menacées ont trouvé refuge dans cet écosystème, qui compte notamment la population la plus dense au monde de gorilles des plaines de l’Ouest. Quelque 5,5 millions de personnes vivent dans et à proximité du complexe de tourbières du bassin du Congo,1 et beaucoup dépendent des ressources tirées de ces tourbières pour leur survie. Depuis 2017, l’équipe de recherche est devenue un véritable réseau appelé « CongoPeat », qui réunit également des scientifiques issus d’universités de la RC, de la RDC, du Royaume-Uni et d’ailleurs. Cette collaboration a fortement contribué à mieux comprendre cet écosystème et son fonctionnement, de même que les répercussions des activités humaines sur l’écosystème et son importance pour les communautés qui en dépendent. Nous sommes toutefois loin d’avoir fait le tour de la question. Ce document rassemble nos principales conclusions et en précise les implications pour la conservation de cet écosystème fragile.